Comment avoir une meilleure relation avec son enfant ?

J’entends souvent des parents parler des rapports de force qu’ils ont avec leurs enfants. En effet, les enfants comme les parents peuvent avoir des paroles et des gestes désagréables pour ne pas dire violent. Ces rapports de force ne devraient pas exister, ce n’est pas normal d’être souvent voire constamment dans le conflit avec son enfant.

Ces relations comme on en connaît beaucoup, et je ne m’exclue pas du lot car mes enfants sont jeunes moins de 5 ans et j’en apprends encore tous les jours. Il y a encore quelques temps j’avais des rapports conflictuels avec mes filles.

J’ai beaucoup appris sur le développement du cerveau de l’enfant. Cela m’a permis d’être plus à l’écoute et dans le dialogue pour une meilleure relation avec elles. Désormais, je n’envisage plus de crier comme j’ai pu le faire auparavant. En effet, j’ai conscience de ce qui se passe dans leurs têtes et de ce que mes paroles peuvent induire chez eux et sur le développement de leur cerveau.

Nous voulons tous le meilleur pour notre enfant. Nous nous culpabilisons beaucoup lorsqu’on n’arrive pas à faire les choses comme on l’avait imaginé avant d’être parent ou comment on perçoit l’éducation dans d’autres familles. Sachez que le seul fait de lire cet article démontre que vous êtes un bon parent et que vous souhaitez améliorer votre relation avec lui.

Eduquer ne veut pas dire obéir au doigt et à l’œil

Les adultes ont souvent une idée faussée de ce que doit être l’éducation. Il faudrait que l’enfant obéisse à tout ce qu’il dit et il faudrait toujours garder un statut autoritaire pour que l’enfant ne trouve pas nos failles.

Notre enfant n’est pas notre ennemi, ce n’est pas parce que nous ne sommes pas durs avec notre enfant que celui-ci va faire n’importe quoi. Il n’est pas question de laxisme mais juste de trouver un équilibre pour que tout le monde et de bons rapports et que l’amour soit le centre de notre relation.

Privilégiez la qualité à la quantité

Appréciez chaque moment que vous passez avec votre enfant surtout quand ils sont petits avant 5 ans. C’est un âge qui ne reviendra jamais une fois que les enfants sont grands c’est terminé ils sont grands alors que cet âge petit il est vraiment très court et il faut en apprécier chaque étape.

Alors, c’est facile à dire mais on ne peut pas passer que des bons moments mais quand tout se passe bien quand on rigole que l’enfant est de bonne humeur, savourer cet instant observez le ce moment est ancrée en vous ressentez tout cet amour. Les câlins, profitez aussi de ces câlins, peut-être un jour votre enfant ne voudra plus autant de proximité avec vous.

Le travail entache nos relations familiale

Un grand nombre d’entre nous, avons une activité professionnelle en dehors de la maison. Notre travail nous prend beaucoup de temps et d’énergie. Les enfants aussi nous demande beaucoup d’énergie, et il est dommage de rentrer d’une journée de travail épuisé stressé et n’avoir qu’une hâte coucher les enfants pour être enfin tranquille.

D’autant plus que les enfants eux, on peut besoin de passer du temps avec leurs parents ils n’ont pas envie de d’être expédiés au lit. Ils ont l’impression qu’on a envie de se débarrasser d’eux et que c’est eux qui nous fatiguent et nous stresse alors que toute la journée on leur a manqué. Ils n’ont qu’une envie, c’est passer du temps avec nous avoir des câlins, rigoler.

Si c’est possible pour vous essayer d’avoir une transition entre le travail et la maison soit en sollicitant l’aide de quelqu’un de temps en temps pour aller les chercher à l’école, à la crèche de manière à pouvoir vraiment faire une pause disons de 30 min et réfléchir à ce qu’on va faire avec nos enfants qui vont nous faire du bien.

Prendre du temps pour soi

Il est nécessaire de privilégier la qualité des moments que l’on passe avec nos enfants plutôt que la quantité. Il y a des parents au foyer qui s’occupe constamment des enfants alors ils sont en permanence avec eux mais ils peuvent saturer ne pas avoir le temps de prendre du temps pour eux et du coup ça devient des moments de mauvaise qualité qui détériore la relation parent-enfant.

Donc ne vous culpabilisez pas en tant que parent au foyer de vous accorder du temps seul de solliciter l’aide des voisins de la famille ou d’une babysitter pour vous garder les enfants un moment. Les enfants préfèreront avoir un parent de bonne humeur, reposé plutôt qu’un parent stressé épuisé qui n’a plus le goût de jouer et rire.

L’empathie au cœur de nos relations

En premier lieu, il faut avoir de l’empathie pour soi-même. Dire tout haut toutes les émotions qui nous traversent à nous-mêmes, mais aussi à notre enfant. En effet, mettre des mots sur nos sensations et expliquer pourquoi on agit d’une certaine manière.

Cela nous permet de mieux identifier nos émotions à l’avenir et aussi nous soulager énormément de mettre des mots là-dessus et de pouvoir être compris par les autres et notamment par nos enfants.

De plus, l’enfant va par mimétisme, comme pour tout ce qu’on fait et tout ce que l’on dit, lui aussi nous transmettre ces émotions les reconnaître plus facilement et être également empathique avec lui-même et les autres.

J’en ai fait l’expérience récemment, je n’étais vraiment pas bien, fatigué au bord des larmes. J’ai expliqué à Tanya pourquoi je lui parlais un peu de manière désagréable pourquoi je n’avais pas la patience pour certaines choses. Ça m’a fait du bien de lui en parler j’ai vu qu’elle m’écoutait et elle n’a rien dit elle m’a fait un câlin un bisou et je me suis sentie comprise. Cela a considérablement amélioré notre relation.

L’empathie envers son enfant

Votre enfant n’est pas encore en mesure de gérer ses émotions. Qu’elle soit positive ou négative elle est souvent démesurée. Si votre enfant pleure, il n’est pas question de comédie ou de caprice. Une émotion le traverse, et elle est ingérable pour lui. Soyez empathiques envers lui, en intégrant le fait qui ne peut pas gérer ce trop-plein d’émotions.

À partir du moment où vous avez bien intégré ça, vous allez beaucoup moins avoir des rapports de force avec votre enfant.

Mettez-vous à sa hauteur, formulez calmement pourquoi il pleure. Si vous avez trouvé la raison qui l’a mis dans cet état, il va acquiescer et se sentir compris. Ça ne veut pas dire que la crise va passer instantanément car l’émotion est toujours présente et forte. Mais vous allez pouvoir l’accompagner à s’apaiser en faisant preuve d’empathie et de tendresse.

Vous allez lui montrer que vous le comprenez et cela va favoriser une meilleur relation avec votre enfant. Je vous invite à aller lire mon article pour limiter les crises afin d’approfondir le sujet.

Un trop plein d’émotion

Moi-même, j’ai pu mettre en pratique cela lors d’une sortie à la fête foraine. Je vous laisse imaginer le nombre de frustrations que l’enfant rencontre dans ces endroits forts en stimulation. Il va traverser des émotions de joie immense comme de peine immense. Évidemment, il y a eu des pleurs.

Les filles ne pouvaient pas faire tous les manèges. Alors on a envie de leur dire d‘arrêter de pleurer qu’elles pourraient être déjà contentes qu’on soit venu, qu’on leur a payé plein de choses. Mais ça va ne faire qu’envenimer la situation et ça ne va pas apaiser l’enfant, ça va nous énerver et ça va finir en crise chez tout le monde.

Alors acceptez le fait qu’il ne peut pas gérer son émotion et que oui il va pleurer même s’il a fait 10 tours de manège et qu’on lui dit d’arrêter. En plus, gardez bien à l’esprit que son cerveau et immature et incapable de gérer les émotions.

Un bienfait pour toute la famille

C’est un exercice qui n’est pas forcément évident à faire au début. En effet, nous n’avons pas été toujours éduqué de cette manière-là. Nous avons eu des parents, qui n’ont eux-mêmes n’ont pas eu cette éducation de parler de leurs émotions de ce qu’ils ressentaient. Mais grâce à des études sur le développement du cerveau de l’enfant, nous avons pu mettre la lumière sur l’importance de parler de ses émotions pour mieux les identifier et les appréhender et ainsi améliorer la relation avec notre enfant.

Peu à peu cela deviendra une habitude. Le fait que cela soulage nos émotions. Il vous sera de plus en plus naturel de formuler ce qui ne va pas et de dire comment vous vous sentez.

Jouer, rire et chahuter

On aime tous rire, alors faisons-le avec nos enfants. Tout est permis avec eux, on ne craint plus le ridicule et un rien les amuse. Qu’il est bon de retrouver notre âme d’enfant le temps d’un instant. On oublie tous nos soucis et on s’adonne à des danses rigolotes, des grimaces et des batailles de chatouilles. C’est un défouloir autant pour nous que pour eux.

Les jeux avec notre enfant

Nous n’avons pas tous le même rapport avec les jeux, certains vont adorer faire des jeux avec leurs enfants quels que soient les jeux : la dînette, jouer à papa et maman, au poupon, aux cartes, au puzzle. Pour d’autres, c’est pas du tout leur truc et dans les autres je m’inclus dedans.

En effet, j’ai vraiment du mal à jouer à la dinette, à papa et maman. En somme, des jeux où il faut jouer un rôle et faire semblant. J’apprécie beaucoup plus faire un jeu de société, un jeu de cartes ou un puzzle. Et ça mes filles l’ont bien compris. Alors j’ai la chance qu’elles soient deux de 5 et 3 ans donc quand elles veulent faire ce genre de jeu elles le font toutes les deux.

Ne vous forcez pas à faire un jeu que vous n’avez pas envie de faire, l’enfant va le voir que vous ne prenez aucun plaisir et vous allez vous agacer. Alors mettez-vous d’accord sur un jeu vous allez tous les deux vous amuser.

Lire c’est bien mais agir c’est mieux

Pour améliorer la relation avec votre enfant, cela nécessite un investissement sérieux et déterminé de votre part. Rien ne se fait en un clin d’œil, au début vous allez essayer maladroitement de formuler vos émotions, vous trouverez qu’il ne se passe pas grand-chose de différent, vous ne trouverez pas les bons mots ou vous n’arriverez pas vraiment à comprendre comment vous vous sentez.

Mais ce sont des nouvelles habitudes à mettre en place. Une habitude, il faut la pratiquer régulièrement pendant bien 2 mois.

Après, ça deviendra automatique comme vous avez l’habitude de vous brosser les dents, vous n’avez plus besoin qu’on vous le rappelle et bien ce sera pareil avec vos émotions, vous aurez l’habitude de les partager et de formuler vos ressentis.

Alors si vous avez vraiment à cœur de changer les choses chez vous je vous fait un résumé en quelques points :

• Renseignez-vous sur le cerveau de l’enfant et son développement (cliquez ici pour en savoir plus). Cela vous permettra de savoir quel est le comportement approprié à la situation. Evitez les conseils trop ciblés de votre entourage ou même vos lectures, vous faites en fonction de vous et de votre enfant.
• Veillez à passer des moments de qualité avec lui. Si vous vous sentez épuisé, passez le relais un moment pour éviter d’exploser. Pas toujours évident à mettre en place, je vous l’accorde. Moi-même je n’ai pas ma famille à proximité, mais je n’hésite pas à les laisser à la garderie une fois de temps en temps pour pouvoir souffler à la maison et être de meilleure humeur et disponible quand je les récupère.
• Prenez du temps pour vous. Seul ou en couple
• Jouer riez chahuter un bon coup, et regardez les rires aux éclats de vos bêtises. Imprégnez-vous de ces moments intenses en bonheur