Top 3 des soft skills pour favoriser la réussite de mon enfant

Cet article a été écrit dans le cadre de l’événement inter blogueurs du blog optimismecool.com sur le thème “3 soft skills incontournables pour réussir”. Optimisme Cool est un blog qui accompagne les parents d’enfants atypiques pour une parentalité optimiste et cool. Parmi tous les articles d’Elise, j’ai particulièrement apprécié celui sur « Comment apprendre l’optimisme ? 5 techniques efficaces », qui m’a donné des clés pour être plus optimiste et mon permis de voir les choses différemment pour moi et ma famille. Mes enfants sont eux même plus optimiste à mes côtés car je vois toujours le positif et je dédramatise les choses futiles.

Développer le Quotient Emotionnel de votre enfant grâce au soft skills

Dans le cadre de l’école nos enfants apprennent un tas de choses concrètes : le français, les maths, la géographie, l’histoire… Mais qu’en est-il des soft-skills ? Quel est ce terme et qu’est-ce qui se cache derrière ? En voici une définition : les softs skills sont des compétences permettant de développer son quotient émotionnel (QE). Nous connaissons le Quotient intellectuel (QI) qui mesure l’intelligence humaine grâce à des test. Nous avons tendance à nous référer à ça pour dire de quelqu’un s’il est intelligent ou pas. Mais un QI élevé ne suffit pas à la réussite.

 

 

Pourquoi il est important de développer les soft skills de notre enfant ?

Un enfant peut faire les études les plus longues possible, s’il ne développe pas ces compétences pour développer son QE il ne réussira pas correctement dans la vie. Une personne peut avoir un quotient intellectuel très élevé mais si elle a un quotient émotionnel bas alors elle ne pourra pas avoir de bonnes interactions, elle ne saura pas faire preuve d’empathie d’esprit critique et il en va de sa réussite personnelle et professionnelle.

Développer son QE permettra à nos enfants de mieux communiquer, de ressentir de l’empathie, de gérer ses émotions et son stress. Il sera autonome et entreprenant, développera son sens de l’équipe. Mais encore il aura une meilleure confiance en lui, plus tolérant et aura un meilleur sens critique… Et bien d’autres la liste et non exhaustive.

3 soft skills pour bien démarrer

Dans cet article, je vais développer 3 soft skills qui pour moi sont importants, bien que tous les softs le soient. Néanmoins, j’ai fait un choix par rapport à l’âge de mes enfants, leur tempérament ainsi que de ma propre expérience.

Voici les 3 soft-skills que j’ai décidé de mettre en avant dans cet article : développer son esprit critique, développer son autonomie, faire preuve d’empathie.

J’ai un peu choisi ces soft skills en fonction de chacun de mes enfants. En effet, je travaille le développement de l’esprit critique avec ma fille de 6 ans. Avec ma fille de 4 ans, je travaille sur l’empathie. Enfin, avec mon petit dernier de 2 ans on est en plein apprentissage de l’autonomie.

Comment développer l’esprit critique de son enfant ?

Avoir un esprit critique c’est écouter ce que dit l’autre, vérifier si ces dires sont vrais. Et avoir la capacité de se remettre en question s’il s’avère qu’on avait tort.

Pourquoi développer l’esprit critique est-il nécessaire ?

Ma fille de 6 ans et très curieuse de nature. En effet, elle me pose des questions sur tous les sujets et a toujours envie d’apprendre. C’est une grande joie pour un parent de voir son enfant s’intéresser aux choses. De plus, j’approfondis mes connaissances avec elles. Maintenant, tout ça sont des connaissances de l’ordre de la culture générale. Je trouvais important de rajouter à nos discussions des sujets moins tangible. J’ai toujours été intéressé par la philosophie. Ce genre de sujet ou toutes les réponses sont possibles, tous les avis sont bons. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Des sujets où on peut parler des heures en écoutant les avis des uns des autres. On change d’avis au fil des discussions ou on convint les autres.

Les adultes et l’esprit critique

De très nombreux adultes sont incapables de se remettre en question et tiennent à avoir toujours raison. Ils se disent têtus comme si c’était une fatalité et que « c’est comme ça je suis têtu, borné. » Mais ces personnes sont tout simplement incapable de se remettre en question et accepter d’avoir tort. Elles n’ont pas développé leur esprit critique, ces personnes ont un quotient émotionnel moins développés. Cela freine leurs interactions avec les autres voir même les éloignes des autres. Vous vous êtes certainement déjà trouver dans une « discussion » avec quelqu’un en vous disant : « On ne peut pas parler avec lui c’est insupportable ! ».

Des ateliers pour développer l’esprit critique

Je suis tombée sur un atelier mené par Fany EA dans le sommet dédié à tout ce que l’on n’apprend pas à l’école de Fabienne CLAVIER. Elle amenait les enfants à parler d’un sujet de philosophie. Cet atelier, était accompagné de supports visuels. Elle demandait aux enfants qui participaient à cet atelier de leur dire quelle image sur les 3 était la plus belle et pourquoi. Chacun avait une réponse différente. Ils pouvaient aimer la même image mais pas pour les mêmes raisons. Il n’était pas possible pour un enfant de contredire un autre car comme vous le savez, la beauté est subjective. Certains aimait une image pour son aspect global d’autres pour ce qu’elle représentait ou d’autres encore parce que ça faisait référence à un souvenir.

Mise en place des discussions

J’ai donc voulu mettre en place ce type de discussion avec ma fille. Ces discussions lui permettent d’observer que chacun peut avoir un avis différent sur un sujet. Qu’il est important d’écouter l’avis de l’autre. Et surtout, l’amener à se remettre en question si on trouve que les arguments apporter par son ami sont pertinent. Et qu’il est normal même très sain de changer d’avis en grandissant et en approfondissant nos connaissances sur un sujet.

Avant même les discussions

En premier lieu vous pouvez dresser une liste des sujets de discussion que vous voulez aborder avec votre enfant. Ça peut être des sujets déjà évoqués mais peu développer ou bien des sujets qui vous tiennent à cœur. Ou simplement demander à votre enfant de quoi il a envie de parler.

Avant d’entamer une discussion établissez les règles avec votre enfant : on n’interrompt pas la personne, on ne la contredit pas. On peut argumenter sur le sujet sans dévaloriser les propos de l’autre.

Choisissez un moment où il est vraiment disponible à la discussion. Préférez un endroit calme où vous n’allez pas être interrompu. Il se trouve qu’avec ma fille on discute beaucoup dans la voiture quand on est toutes les deux. C’est un moment elle me sollicite beaucoup pour discuter. Ce n’est peut-être pas le lieu idéal pour avoir des discussions profondes mais en tout cas pour commencer un échange ça peut être une idée.

Des outils pour développer les soft skills

Il y a un site qui est dédié au soft skills et qui propose une application mobile qui s’appelle soft Kids. Si vous souhaitez développer l’esprit critique de votre enfant ça ne pourra être que bénéfique pour lui et pour vous. Si vous l’essayé je serai curieuse de connaître votre retour d’expérience en commentaire.

Favoriser l’autonomie dès le plus jeune âge

Développer l’autonomie de son enfant demande de la patience chez l’adulte. En effet quand on apprend au début on commet des erreurs, puis à force de pratiquer, on progresse. Néanmoins, quand c’est un enfant c’est encore plus difficile parce qu’il y a le manque d’habileté qui vient en ligne de compte. En plus de ne pas savoir faire, il va manquer parfois de motricité pour réaliser la tâche. Ça peut parfois faire des catastrophes et faire monter la pression chez le parent. Le parent perd alors patience n’a envie que d’une seule chose c’est de le faire par soi-même.

Premiers pas vers l’autonomie

Oui mais voilà, ça ne rend pas service à l’enfant. C’est une soft-skills qui est vraiment importante de développer dès la petite enfance. Avec mon fils de 2 ans, je travaille l’autonomie sur différents points au quotidien. Il faut commencer par des petites choses qu’il va facilement assimiler. De cette manière, il va prendre confiance en lui et sera plus enclin à essayer de nouvelles choses. Ce que vous allez lui proposer, va vraiment dépendre de votre enfant : s’il marche ou pas s’il a un attrait plus pour une chose ou pour une autre s’il est habile ou pas. C’est vraiment à vous d’adapter les tâches à lui apprendre en autonomie en fonction de lui. Vous faites des essais et si vous voyez que c’est beaucoup trop frustrant pour lui il faut voir plus facile.

Favoriser son autonomie

C’est sûr que c’est un travail qui va vous demander de prendre du temps. Vous allez devoir l’observer, le guider mais ne jamais l’aider sauf s’il en fait la demande. Il faut adapter aussi le matériel qu’on propose à l’enfant. Je pense par exemple pour s’habiller, en ce moment, mon fils a des chaussures qui s’enfilent facilement il n’y a ni lacet ni scratch. Il a un tour de cou qui s’enfile par la tête et non une écharpe. Donc, il va être à même de commencer à se préparer sans notre aide.

Lui faire confiance et le responsabiliser

Pour faciliter son autonomie, il va falloir mettre des choses à sa disposition pour qu’ils puissent de lui-même entamer une tâche. Depuis peu, j’ai remarqué qu’il arrivait à ouvrir un placard de la cuisine j’ai donc placer le paquet de croquettes du chat et c’est lui qui a en charge de remplir sa gamelle. En effet, il sait ouvrir le placard ouvrir le paquet de croquettes remplir la gamelle du chat et lui déposer dans son coin. C’est tout bête, mais quand on est tous ensemble et que je dis à Alex « regarde Cali à faim » et bien il est tout fier d’être 100% autonome pour nourrir son chat. Ça peut être pour toute autre chose je vous donne simplement un exemple concret chez moi.

L’autonomie en grandissant

Mes filles qui ont maintenant 4 et 6 ans, sont parfaitement autonomes pour choisir leurs vêtements et s’habiller.

L’autre jour ma fille a invité une amie chez elle elles ont voulu se déguiser. Elle a pourtant presque 5 ans mais elle était incapable de se déshabiller toute seule et de mettre le déguisement par elle-même. Il est probable, que chez elle, elle n’est pas ses vêtements à disposition et que donc à chaque fois qu’elle doit s’habiller le matin elle est assistée d’un parent.

Des taches simples

Nous avons fait le choix de mettre tous leurs vêtements à leur hauteur : une penderie et des tiroirs bas. Je ne vous cache pas qu’il y a parfois du bazar à la suite de ça. La plus grande est capable de se changer 3 fois dans la journée. Du coup, je leur apprends à ranger leurs affaires en autonomie. J’ai placé un bac de linge propre et un bac de linge sale. En effet, il est encore trop compliqué pour elles de savoir plier correctement les vêtements. J’ai déjà voulu lui montrer et elle a voulu apprendre mais ça reste compliqué. Elle n’a pas la patience ni la dextérité pour le faire. Du coup je ne force pas cet apprentissage ça viendra plus tard. Je n’exige pas à ce qu’elle range ses vêtements mais qu’elle les mette au moins dans le bac approprié. C’est une tâche simple qu’elles peuvent faire sans moi.

Des compétences essentielles

Vous l’aurez compris, développé l’autonomie de son enfant va lui permettre de prendre confiance en lui d’acquérir de nouvelles compétences et de le responsabiliser et ça tout au long de sa vie. Arrivé à l’âge adulte, il aura eu l’habitude de faire les choses par lui-même, et il saura que quand il ne sait pas faire quelque chose il est capable de l’apprendre pour ensuite être autonome.

Faire preuve d’empathie et comprendre l’autre

Quand nos enfants commencent à avoir des interactions sociales soit lorsqu’il rentre à la crèche ou même dans sa propre famille, il est nécessaire de lui apprendre une soft-skills lié à l’empathie et à la compréhension de l’autre.

Apprendre à son enfant à faire preuve d’empathie et étroitement lié avec la gestion des émotions. En effet, nous devons d’abord aider notre enfant à comprendre les émotions qui le traversent pour qu’ils puissent les identifier chez les autres et ainsi adapter son comportement.

Si quand l’enfant et triste on met des mots sur son émotion. Qu’après ça on lui explique une fois la tempête passée et on discute avec lui de ce qu’il a ressenti. Lorsqu’il verra un autre enfant dans le même état il pourra dire que cet enfant est triste. On va l’amener à se projeter dans l’émotion qu’il a vécue, pour qu’il comprenne ce qu’est en train de vivre la personne en face de lui.

Comment lui faire identifier différentes émotions ?

Spoiler alert! ça prend beaucoup de temps même des années avant que ce soit vraiment acquis. Il est nécessaire de le faire des tout petits pour que ce soit réellement acquis plus tard et que votre enfant ressente une empathie sincère avec les personnes qu’il a en face de lui.

Le trop plein d’émotion

L’autre jour, Adèle ma fille de 4 ans était en train de jouer avec son poupon. Évidemment, son petit frère convoitez le même poupon. Pour ça les enfants ils ont tous la même maladie ils veulent ce que les autres ont. Notre cher petit Alex et donc venu lui arracher le poupon des mains. S’en est suivi des pleurs et des cris. Ma fille était donc en train de pleurer parce qu’elle avait perdu son poupon et qu’elle voulait le récupérer. Elle se sentait triste de ne plus avoir son poupon et en colère que son frère lui ait pris.

Prendre le temps avec son enfant

J’ai fait ce qu’il fallait pour qu’elle le récupère (je vous invite à lire mon résumé de livres je ne veux pas de Clémence PROMPSY et Aurélie CALLET pour en savoir plus). J’ai attendu que tout le monde se calme et un moment après je suis revenu auprès d’Adèle pour lui parler de ce qui s’était passé. Je lui ai dit : « Ton frère il est venu il t’a pris ton poupon qu’est-ce que ça t’a fait ? » Elle m’a répondu : « je ne voulais pas c’était moi qui l’avais en premier ! » « D’accord, du coup tu t’es sentie contente qu’il te prenne ton poupon triste, où est-ce que tu as eu peur ? » Évidemment j’ai choisi des émotions qui tranchent pour qu’elles puissent facilement se tourner vers la bonne.

Une fois qu’elle avait identifié qu’elle avait été triste de ne plus avoir son poupon, on en est venu à ce qu’elle a ressenti envers son frère : « Quand il t’a pris le poupon est-ce que tu étais déçu en colère, ou ça t’a amusé ? » Elle m’a dit qu’elle était en colère évidemment. « Et là maintenant, comment tu te sens maintenant que tu as récupéré ton poupon ? Est-ce que tu es contente frustrée ou angoissée ? » Elle m’a dit qu’elle était contente. 

Du côté d’Alex, je lui dis regarde ta sœur elle est triste de ne plus avoir son poupon et elle est en colère contre toi. Je lui propose de s’excuser, si ça sœur et prête à recevoir d’excuse. (Mais ça c’est un autre sujet et l’objet d’un futur article)

Au quotidien

Voilà comment je procède pour qu’elle arrive à identifier les émotions. Evidemment je ne peux pas le faire à chaque fois mais je le fais une fois dans la journée pour que ce soit quelque chose de récurent. Cela peut être sur des émotions négatives ou positives. Il existe des supports pour travailler les émotions qui peuvent s’avérer très efficaces comme des cartes ou des livres sur les émotions.

Quand on est à l’extérieur parfois, et que le moment y est propice on observe les interactions autour de nous d’autres enfants ou d’autres adultes et on identifie ensemble les émotions qui les traversent. Lorsque les enfants arrivent à identifier une émotion ils arrivent aussi à comprendre ce que l’autre ressent et ainsi avoir l’attitude adaptée pour interagir avec la personne.

Pour conclure

Développer son esprit critique :

Parlez avec votre enfant de sujet qui l’intéresse sur lequel vous pouvez philosopher en établissant une règle au départ qui est de ne jamais interrompre et de respecter les arguments de chacun.

L’autonomie :

Mettez à disposition des objets du quotidien que votre enfant est capable de manipuler seul pour qu’ils soient en mesure de participer à la vie de la maison ou de s’occuper de lui en toute autonomie sans l’aide d’un adulte. Faites les choses petit à petit sans pression et n’intervenez qu’à sa demande

Faire preuve d’empathie et comprendre l’autre

Accompagner votre enfant à comprendre les émotions qui le traversent pour ensuite les identifier chez les autres et amenez le à avoir les gestes et les mots appropriés. C’est ainsi qu’il pourra faire preuve d’empathie.

Dites-moi en commentaire quelles sont les soft skills que vous mettez en avant chez vous et que vous avez développées avec vos enfants.

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One Comment to “Top 3 des soft skills pour favoriser la réussite de mon enfant”

  1. Merci beaucoup pour cet article Aurélie! J’apprécie beaucoup les exemples personnels très parlant et le ton bienveillant. Pour ma part ma fille est déjà hyper-empathique car hypersensible. Je l’accompagne pour développer son esprit critique.

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