Chasseur, Cueilleur, Parent de Michaeleen DOUCLEFF

Voici le résumé d’un livre que j’ai adoré lire. voici le lien vers celui-ci Chasseur, Cueilleur, Parent de Michaeleen DOUCLEFF

J’espère que ce résumé retranscrira bien tout ce que l’auteur à voulu nous transmettre de ses voyages avec sa fille.

Prologue

L’auteur nous racontes ici comment elle en est venue à écrire ce livre. Elle est la mère de Rosy avec qui elle est en perpétuel conflit. Cela lui pèse énormément et elle décide d’agir pour une vie de famille plus harmonieuse. De par son métier de journaliste, elle a été amenée à voyager partout dans le monde. Grâce à cela elle rencontre des familles et donc des méthodes d’éducation bien différente de l’éducation occidentale. Elle embarque donc sa fille avec elle pour aller vivre au plus près de 3 familles : les Maya, les Inuits, et les Hazda.

Partie 1. L’occident, ce monde dingue et bizarre

Table des matières

Chapitre 1 Les parents les plus bizarre du monde

Lors d’un reportage, elle s’est rendue dans une famille maya et là, elle a été interpelée par le calme qui régnait dans cette famille. Tout le monde aide tout le monde et de manière spontanée, quel que soit son âge. Ils le font non pas par obligation mais parce qu’ils aiment aider leur proche.

Le test de Müller-Lyer

Ce test a permis de démontrer que les occidentaux (Américain et européens) étaient fortement influencés par leur mode et cadre de vie et lors des premiers tests, les personnes répondaient que la ligne B était plus grande que la ligne A. Or lorsque ce test a été soumis à des populations plus proches de la nature, elles répondaient spontanément que les lignes faisaient la même longueur. Notre culture est qualifiée de WEIRD qui veut dire bizarre en anglais c’est aussi l’acronyme de Western (occidentale) Educated (« instruites ») Industrialized (« industrialisées »), Rich (« riches ») et Democratic (« démocratiques »). Ces résultats viennent du fait que nous sommes entourés de ligne droite et de boîte (maison, voiture, train, immeuble…).

Si notre perception pour ce test est faussée, nous pouvons nous demander jusqu’où notre mode vie peut en être influencer et notamment sur l’éducation et nos rapports aux autres. Toutes nos croyances en termes d’éducation peuvent être remis en cause.

Pleine d’espoir pour noué une relation saine avec Rosy, Michaeleen est partie en quête de réponse. Ils s’avèrent que les occidentaux sont novices en éducation. Nos méthodes actuelles sont très récentes, a chaque génération il y a des changements c’est la preuve qu’il a un problème. Nous avons des pratiques qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Les familles avec les 2 parents quand c’est pas un seul, crées de l’isolement et donc ce n’est pas surprenant de retrouvé des mère en Burn out et en dépression.

Pourquoi sommes-nous aussi bizarres expliqué par Joe Henrich à l’origine du mot WEIRD ?

Avant, les membres d’une même famille étaient ensembles, tout le monde s’occupait des enfants, les parents garder le contrôle sur une chose : le mariage. Ils privilégiaient les mariages dans une même famille pour conserver ce lien et ainsi ne pas être séparé. En 600, l’église a interdit les mariages au sein d’une même famille, même un proche par alliance. En 1500 la famille commençait à ressembler à celle d’aujourd’hui. L’église n’est pas nécessairement la cause principale de nos méthodes éducatives actuellement, car certaine sont très récente néanmoins mais elle a participé à la réduction du cercle familiale. Cela a donc changer l’éducation que nous donnons à nos enfants. L’individualisme nous mène à des pratiques d’éducation qui fait de nos enfants des enfants autoritaire et exigent.

Chapitre 2 Pourquoi éduquons nous nos enfants comme nous le faisons

A la naissance de sa fille, Michaeleen s’est rendu comme tous les parents chez le pédiatre. Celui-ci donne toujours un tas de conseils de la manière dont il faut se comporter avec son enfant et notamment sur la question du sommeil. Il n’est pas rare d’entendre que bébé doit faire une sieste le matin puis une l’après-midi et se coucher dans son lit le soir et qu’il fasse ses nuits. Par ses interrogations, elle en est venue à lire « Dream babies » de Christina Hardyment. Cette lecture lui ouvrit les yeux sur les origines d’un grand nombre des principes éducatif occidentaux.

Christina étudia prêt de 650 ouvrages sur l’éducation dont certains du XVIII ème siècle. Elle découvre que les fondements de la pédiatre était basé sur des livres écrit par des médecins hommes il y a plusieurs siècles. Ces livres étaient destinés aux infirmières travaillant dans des hôpitaux pour enfants abandonnés. Elles avaient en charge des dizaines d’enfants chacune voir des centaines.

Ces conseils arrivèrent jusqu’aux parents puis devinrent les livres de conseils que nous connaissons aujourd’hui. Grand nombre de conseils de bases que nous connaissons et pratiquons encore aujourd’hui, ne sont fondés sur aucune études scientifiques ou médicales. Il y a les conseils sur le rythme du sommeil et notamment sur le fait que le bébé doit dormir seul (« Attention, tu lui donne de mauvaise habitude, il va s’habituer aux bras ») mais également sur le rythme auquel le bébé doit être nourri.

« Ces habitudes ne sont pas enracinées en raison de leur efficacité ou de leurs bienfaits pour les enfants, mais plutôt à cause du timing et d’une question de placement de produit. »

N°1 : L’apocalypse des bidules

Nos maisons sont pleines de jouets, or cela est très récent. Avant les enfants développaient leur imagination avec ce qu’ils trouvaient, ils se fabriquaient leurs propres jouets avec du bois, du tissu de la ficelle…Et cela quel que soit le niveau de richesse de la famille. Ils se développaient également aux côtés de leur parents, en participant à tout ce qui se passe à la maison.
Les jouets sont désormais devenus primordial dans l’éducation occidentale. Les psycho-logues encouragent même les parents à faire jouer leur enfant plutôt que de s’investir dans la vie de famille et participer à tout ce qui est nécessaire dans la maison.

N°2 : Une orgie d’apprentissage

Lorsque les Russes lancèrent Spounik 1 dans l’espace en 1957, les occidentaux se sont sentis en retard. Il fallait redoubler d’effort pour que nos enfants apprennent plus et de plus en plus tôt. Chaque lecture, jeu, sortie et prétexte pour faire apprendre, travailler les enfants.

N°3 : Des compliments, des compliments et encore des compliments

Dans la culture occidentale, il est normal de complimenter un enfant sur tout ce qu’il fait. Nous faisons à nos enfants des louanges sur tout ce qu’il réussit et on ne souligne jamais ce qu’il fait mal. Il y a des cultures où l’enfant n’est jamais complimenté et pourtant il grandit parfaitement bien et même avec une meilleure confiance en lui. Michaeleen a fait l’expérience avec sa fille et elle s’est rendu compte que Rosy l’écoute davantage quand elle lui faisait une remarque que très ponctuellement.

Notre parentalité d’aujourd’hui pourrait se comparer aux nouvelles technologies. Tout va désormais plus vite mais à cela s’ajoute du stress et de l’angoisse. Tout ceci nous éloigne de l’essentiel. C’est pour cela que Michaeleen est allé à la rencontre d’autres culture pour se refaire une base saine de l’éducation en commençant par la maison de Maria dans le Yucatàn.

Attendez, la science ne peut pas me dire comment élever mes enfants ?

Lorsqu’elle a eu Rosy, elle s’est dit que tout se passerait bien car dès qu’elle rencontrait un problème, elle pourrait se tourner vers une étude sur le sujet et ainsi le régler. Or les études faites sur l’éducation son faite sur un échantillon très petit. Donc, il y a de forte chance pour que celle-ci ne fonctionne pas avec votre enfant. La même étude sur un nouvel échantillon pourrait démontrer le contraire de ce qui était préconisé au préalable. Elle a interrogé Brian NOSEK, psychologue à l’université de Virginie qui conseil aux parents de ne pas prendre au mot les nouvelles idées provenant des études en particulier lorsque les tests ont été fait sur un panel trop petit.

Partie 2. La méthode maya

« Si un enfant se comporte mal, c’est qu’il a besoin de plus de responsabilités »

Chapitre 3 Les enfants les plus serviables du monde

C’est le grand jour, Michaeleen et Rosy s’envole vers un petit village Maya niché au cœur d’une forêt tropical. La population vit en osmose avec la nature, les gens sont dehors, il y a beaucoup de vie. Elles sont accueillies dans la maison de Maria et de ses 3 filles de 12, 9 et 5 ans.

Les parents mayas ont des connaissances en plus sur l’éducation des enfants et notamment pour les faire participer volontairement aux tâches quotidiennes. Ils le font avec plaisir sans chantages ou menaces. Ces enfants, sont attentifs à leur environnement et voient ce qu’il ait nécessaire de faire et comment le faire. Ça va au-delà d’un apprentissage comme : voilà comment faisons-nous la vaisselle, c’est quand il faut le faire, si c’est la priorité ou pas. C’est plus qu’un apprentissage c’est une valeur qui est transmis aux enfants, en prenant soin de leurs proches et leur environnement.

Chapitre 4 Comment apprendre aux enfants à accomplir volontairement des tâches domestiques ?

« Dès le premier jour, quand ils sont tout petits, il faut commencer à leur montrer comment aider »

Il faut des années avant qu’un enfant s’active à faire des tâches ménagères par lui-même. Ça se fait étape par étape pour l’assimiler. C’est un entrainement quotidien. L’idée des tableaux de corvées est contre-productive car il ne sera focalisé que sur ce qui est écrit et ce qu’il doit faire. Il ne prendra pas le temps d’observer son environnement pour déterminer ce qui est nécessaire de faire.

Etape 1 : Valoriser les bambins SARL

La première chose que lui enseigne Maria, c’est qu’il faut laisser les plus petits aider, car tous les enfants du monde on ça en commun : Ils veulent aider et faire comme nous. Evidemment qu’il va y avoir des désastres mais il faut les laisser entreprendre et surtout ne pas récompenser derrière car aussi mystérieux soit-il, ça ne les encourage pas à le refaire.

Dans notre culture occidentale, il est courant que nous préférions faire les choses seul plutôt que d’avoir une aide maladroite de nos enfants. Nous avons envie de nous débarrasser des corvées rapidement mais cela est contradictoire avec le fait qu’on voudrait que nos enfants participent aux taches de la maison.

Si la tâche qu’il veut entreprendre et trop difficile ou dangereuse, il faut lui expliquer qu’il faudra qu’il attende d’être plus grand. On peut aussi lui trouver une tâche plus petite et accessible qui permettra de réaliser la grande tâche.

En le faisant participer aux taches du quotidien, on inclut l’enfant qui devient alors un membre actif du foyer. Si on le repousse à chacune de ses approches pour aider, on va lui mettre en tête que ce n’est pas son rôle et donc il ne pourra pas développer cette compétence.

Il n’y a pas d’âge pour commencer, créez des opportunités pour que votre enfant participe. Ne craignez pas de placer la barre haut, et laissez-le, vous montrez tout ce dont il est capable de faire.

Recette N°1 : former à la serviabilité

Quand un enfant à participer à de nombreuses taches des sont plus jeunes âges, il ne sera même plus nécessaire de leur demander quoi que ce soit à l’adolescence. Il sera à même de savoir ce qu’il faut faire comment le faire et quand le faire. C’est à l’âge de 3, 4 ans qu’il faut le solliciter le plus pour qu’il puisse se perfectionner.

Avec les bébés (de la naissance à la marche)

Pensez à observer et inclure

Dès le plus jeune âge, il peut vous observez travailler. Cela peut-être en portage, assis à coté de vous. Il n’a pas besoin d’être stimuler par des jouets, le simple fait de pouvoir vous regarder, faire la vaisselle, plier le linge, faire les courses ou encore passer le balai va être une grande source d’apprentissage.

Avec les jeunes (de 1 à 6 ans environ)

Pensez à montrer, encourager, demander de l’aide

Dès qu’il a acquis la marche, vous pouvez le solliciter pour vous rapporter quelque chose. Laissez-vous observer pendant la préparation des repas ou mettre la table. Il pourra ensuite de lui-même prendre l’initiative.

Montrer

Invitez les enfants à se joindre à vous pour effectuer certaine tache, de cette manière il va pouvoir vous observez pour ensuite reproduire vos gestes.

Encourager

Lorsque l’enfant est en demande, laissez-le faire, si c’est possible seul tout en observant, si c’est trop dangereux, vous pouvez lui expliquer les risques et pour le moment il peut regarder pour apprendre avant de pouvoir le faire. Votre observation vous permettra de savoir s’il est capable de faire ou non certaines tâches. Il vous observe pour apprendre, observez le pour encourager ses efforts et le faire évoluer.

Demander de l’aide

Il ne faut pas hésiter à demander à nos petits à nous aider sur des choses simples. Cela peut être de ranger un ustensile de cuisine, mettre un déchet à la poubelle, sortir le linge de la machine. Ce sont des petites taches mais elle reste très utile.

Ils aiment aller à droite à gauche et courir dans tous les sens, alors pourquoi ne pas utiliser leur énergie à des fins utiles, ils s’en feront un plaisir. De cette façon, vous pouvez facilement les envoyer vous chercher un objet dont vous avez besoin, des herbes aromatiques au jardin.

Vous pouvez le solliciter pour vous tenir quelque chose lorsque vous accomplissez la grande tâche, de cette manière il vous observer tout en se rendant utile : tenir une lampe, un outil, la porte.

En cuisine, il y a également de nombreuses tâches qui vont lui faire plaisir et vous aider grandement ; si un plat doit être remuer et que vous devez couper autre chose, il le fera très bien.

Lors de sortie, il peut vous aider à porter certaine chose qui ne rentre pas le sac, ou avoir son propre sac en voyage et être responsable de ses affaires.

S’il y a un plus petit que lui a la maison, laissez-vous observer pour qu’il voit les gestes que vous prodiguez au bébé, il peut aussi vous aider pour vous apporter couches, lingettes. Il peut participer à donner le repas de bébé lui essuyer la bouche.

Pour le ménage, ils sont souvent très volontaires pour manipuler éponge, produit vaisselle, serpillière ou aspirateur. Laissez-le se ravir de ce qu’il est en train de faire même si le résultat n’est parfait.

Toutes les tâches que votre enfant va faire doit être vraiment utile aussi petite soit-elle. Si vous lui donnez le balai après avoir fait le ménage ou de la dinette pour cuisiner, il va vite comprendre que son geste n’apporte rien. Faites en sorte que les tâches que vous lui donnez soi ni trop dur, ni trop facile, il faut qu’il en tire une satisfaction et se sente progresser, il sera encore plus demandeur.

Ne forcez pas un enfant qui ne souhaite pas faire une tâche. Peut-être que celle-ci ne suscite pas son intérêt. Réessayer plus tard, le but c’est qu’il coopère, pas qu’il obéisse.

Avec les enfants de 6 à 12 ans

Pensez à encourager, activer, les laisser prendre des initiatives

Dans cette tranche d’âge, il faut garder le même fil conducteur, et continué de solliciter son aide. Lorsque qu’il prendra des initiatives, garder vos distances pour observer ses gestes.

Ne donnez pas des ordres pour qu’il fasse une tâche mais inviter le à participer à cette tâche que tout le monde va réaliser. Cela permet d’être ensemble et d’aller plus vite et de continuer leur apprentissage, pour qu’il puisse plus tard, le faire seul si c’est nécessaire.

Pour l’apprentissage d’une tâche il est préférable, au début, de leur donner une partie de la tâche, puis quand elle est acquise, lui apprendre une autre étape, jusqu’à ce qu’il en maîtrise tous les aspects.

Il y a une tactique qui permet de demander non explicitement de l’aide. Le principe est simple, il faut simplement annoncer ce qu’on va faire : « je vais laver du linge » ou faire observer quelque chose à l’enfant : « il n’y a plus d’eau à table » pour qu’il réagisse de lui-même et ainsi propose de l’aide.

Comme le dit Michaeleen, il faut s’armer de patience pour faire progresser nos enfants à devenir serviable, mais c’est important pour leur développement et pour la famille tout entière. Même s’ils sont maladroits, il faut bien garder à l’esprit qu’il ne peut que faire mieux la prochaine fois.

Chapitre 5 Comment élever des enfants souples et coopérants ?

Michaeleen s’est rendu dans la Famille de Térésa pour observer une mère préparée ses 4 enfants pour l’école. Tout se fait en 20 minutes, très peu de dialogue, beaucoup de geste. La plus grande aide les plus petite à se prépare. Les consignes sont répétées toutes les 5 minutes et non toutes les 10 secondes pour laisser le temps à l’enfant de réagir. Tout est réglé comme du papier à musique et il n’y a aucun débordement.

Etape 2 : Donner aux enfants leur carte de membre

Dans la culture occidentale il est récurrent de mettre à l’écart l’enfant lorsque nous souhaitons faire des tâches ménagères pour être plus efficace. On leur donne alors un tas de jouet, d’activité à faire ou bien on les met devant les dessins animés pour avoir la tranquillité. Nous prévoyons beaucoup de sortie expressément pour les enfants dans des environnements qui sont pour les adultes épuisant, stressant et inintéressant. En agissant de cette manière on ne donne pas à notre enfant sa « « carte de membre ». Nous le mettons à l’écart du monde adulte, alors il ne voit pas pourquoi par la suite il devrait coopérer quand on lui demande de faire quelque chose.

Dans la culture maya, les enfants sont inclus dans toutes les tâches de la maison et même au travail. Dans un premier temps il est dans l’observation puis petit à petit des sous tâches peut lui être confié. L’enfant est désireux dès le plus jeûne à participer au monde d’adulte. Il n’y a qu’à observer quand lui demande de venir appuyer sur les boutons de la machine à laver, il accourt. Alors, pourquoi ne pas l’inclure dès le début du processus : Vider le panier de linge sale, le mettre dans la machine, verser le produit, allumer la machine puis sortir le linge l’étendre…. Cela fonctionne pour absolument tout, il va apprendre et se rendre utile. De cette manière il aura sa carte de membre. De plus lorsque vous faite tout ça avec lui, vous passez du temps de qualité avec lui et lorsqu’il est couché ou l’école, vous avez un réel temps de repos.

Lorsqu’il est lancé sur une tâche, donné lui le maximum d’autonomie et le minimum de directive, mettez-vous à l’écart lorsqu’il la maîtrise. Il ne faut jamais forcer un enfant à faire une tâche qui ne lui convienne pas, il reviendra dessus une prochaine fois.

Recette N°2 : Former à la coopération

Il faut arrêter de vouloir faire un monde pour les enfants et un monde pour les adultes. Plus l’enfant va être stimuler et impliqué dans le monde des adultes, plus il prendra en maturité. Ils sauront petit à petit comment il faut se comporter dans tel ou tel endroit et ne seront plus les éléments perturbateurs lorsque vous serez dans un environnement d’adulte.

TREMPEZ UN ORTEIL

Le week end, le moment idéal pour commencer à former cette équipe familiale. Pour commencer, incluez-les dans les préparatifs du repas, le jardin. Choisissez des activités qui vont lui plaire et qu’il va associer au jeu alors que pour vous ce sont des obligations.

Tous les jours, prenez un moment pour ne rien entreprendre avec eux, faites vos activités et ne leur donné ni jouets ni écrans et ignorez-les. Ils vont finir d’eux même par trouver une occupation.

PLONGEZ

Stoppez les activités et les sorties pénibles pour vous et qui vont donc nuire à l’équilibre familiale. Pour les plus grand, s’ils veulent se lancer dans une activité extrascolaire ou une sortie, il peut l’organiser du début à la fin, s’inscrire à un club, trouver le moyen de s’y rendre, remplir les documents demandé… Cela va le responsabiliser et le rendre autonome.

Pour les plus petits, si une sortie, un goûter est proposé, demandez vous si vous iriez sans votre enfant et si cette activité va vous apportez quelque chose ou si c’est une activité centrée sur l’enfant.

Michaelleen nous explique qu’elle aime allait au parc avec Rosy mais elle n’aime y jouer. Elle en profite pour lire ou travailler mais elle ne joue pas avec sa fille. Elle peut se tourner vers d’autres enfant pour jouer.

Il est recommandé d’emmener votre enfant dans des endroits d’adulte, des rendez-vous et même au travail si ça vous ait possible. Votre enfant pourra vous observer et pourquoi vous aider sur des tâches simples comme ouvrir le courrier, agrafer des feuilles, faire des photocopies…

Il est temps de faire un grand ménage dans les jouets. Ils en ont toujours trop et vous verrez qu’ils ne vous réclameront pas les jouets que vous avez mis de côtés. Ecartez en premier les jouets qui mettent le plus de bazar, du bruit pour rien et les jeux qui vous ennuis éperdument. Car rappelons-le, il ne faut pas faire des activités avec vos enfants que vous ne feriez pas sans lui ou qui va être trop centré sur lui. Les jouets qui lui restent doit être ranger par lui-même autrement c’est direction la poubelle ou Emmaüs.

TEAM 1. Introduction à la méthode TEAM : nourrir une tendre camaraderie

Avant d’avoir le rythme de vie occidentale que nous connaissons, les enfants travailler avec leurs parents et étaient impliqués dès le plus jeune âge au monde des adultes. Désormais, et ce depuis presque cent ans, nous avons mis en place le monde des enfants et celui des adultes.

Michaeleen a imaginé l’acronyme TEAM (équipe en français) le T étant la tendre camaraderie.

C’est dans notre ADN de vouloir aider les autres et cela se manifeste dès le plus jeune âge. Les enfants aiment faire les choses en équipe, il ne faut pas forcer l’autonomie même pour une tâche qu’il sait faire seul. N’importe qui dans l’entourage de l’enfant peut s’impliquer dans cette tendre camaraderie. Il est important pour l’enfant d’avoir un entourage large : famille, amis, voisins, baby-sitter.

Il faut accepter que votre enfant soit toujours dans vos pattes pour pouvoir observer ce que vous faites, il peut trouver une occupation à coté ou vous aider si vous avez besoin. S’il montre vivement de l’intérêt à ce que vous faites, donnez-lui des tâches.

Chapitre 6 Les clés de la motivation : quoi de mieux que les compliments ?

C’est la motivation intrinsèque qui motive les enfants de Maria à venir l’aider en cuisine. C’est-à-dire qu’ils font ça sans attendre une quelconque récompense. De plus, ils veulent entretenir le lien : ils font partie d’une équipe et donc il faut participer pour rester un membre de l’équipe.

L’enfant doit être autonome, il peut participer à une tache un moment puis décider d’aller faire autre chose quand il en a assez.

Pour qu’un enfant reste concentré sur une tache, il faut que celle-ci ne soit ni trop facile, ni trop dur. Dans un cas il va se lasser et partira faire autre chose et de l’autre il ne va prendre confiance en lui et se démotiver.

Michaeleen à constater une pratique récurrente dans toutes les familles qu’elle a rencontré de non-occidentale. C’est le fait de ne pas complimenter les enfants quand ils réussissent quelque chose. En effet, cela nuit à la motivation intrinsèque. De plus il se crée une jalousie dans la fratrie et entraine de la compétition les uns avec les autres.

Etape 3 : Se montrer reconnaissant de la contribution de l’enfant

La reconnaissance à beaucoup plus de valeur que les compliments. Les parents mayas ne s’attardent pas sur le fait que l’enfant est réussi ou pas, mais sur sa participation. Et pour cela, pas besoin de long discours. Maria accepte simplement l’aide maladroite de sa fille, corrige si c’est nécessaire mais ne dit rien de particulier, elle ne va chercher à la faire progresser plus vite qu’il ne faudrait, c’est avec l’expérience que sa fille arrivera à réaliser les tâches avec de plus en plus d’aisance.

A l’inverse, rejeter l’idée de l’enfant, le corriger quand il entreprend quelque chose, lui fait perdre sa motivation. Il n’aura pas envie de recommencer. Il faut accepter les idées de vos enfants même si c’est inattendu. Laissez-le essayer à sa manière, faite le avec lui ça sera la meilleure des reconnaissances et tout le monde en ressortira ravie.

Recette N°3 Apprendre à motiver les enfants

Au lieu de féliciter l’enfant sur une chose précise qu’il vient de faire, mettez plutôt en avant le fait qu’il ait grandi et que maintenant il arrive à faire des nouvelles tâches. Exprimer votre reconnaissance globale.

Faites-lui remarqué quand il vous a bien aidé, cela ne doit pas être systématique mais un fois de temps en temps. Faites aussi remarquer à votre enfant quand une autre personne est serviable pour qu’il puisse l’observer de lui-même. Faites aussi remarquer quand quelqu’un ou lui n’est pas serviable.

Pas de récompenses, pas de punitions. Expliquer à l’enfant qu’en tant que membre de la famille il doit lui aussi veiller à participer à garder la maison en ordre. Il peut très bien faire du rangement en s’amusant, ils ont toujours plein d’idée pour ça.

S’il ne veut pas faire certaines choses dans lesquelles il devrait s’impliquer, rappeler lui les conséquences naturelles qui vont en découler. Par exemple, s’il ne prépare pas sa boîte à goûter, il n’aura rien à manger pour le goûter. La conséquence de ne pas se brosser les dents, c’est le développement des caries.

Partie 3. L’intelligence émotionnelle des Inuits

TEAM : E comme Encouragement

« Si un enfant se comporte mal, c’est qu’il a besoin de plus de calme et de plus de contact. »

Chapitre 7 Jamais en colère

Michaeleen se rend dans un village Inuit pour apprendre à Rosy à maîtriser ses émotions. Elle est stupéfaite par le calme qui règne partout. Les adultes ne s’énervent jamais, ne réprimande pas les enfants. Comme elle a pu le voir chez mayas, le même schéma s’applique ici : tout le monde aide tout le monde. Les enfants vont chez l’un chez l’autre. Les repas se font en famille (oncle, tante, cousins). A son arrivé là-bas, elle a séjourné quelque nuit dans un hôtel. Tout le monde était stupéfait de les voir toujours toutes les deux. Les femmes venaient la voir pour les aider et même lui proposer de garder Rosy.

Elle sera finalement accueillie dans la famille de Sally qui lui dit le jour de leur rencontre : « Ta fille doit en avoir marre de toi, c’est pour ça qu’elle se comporte mal ». Le premier soir là-bas, elle fut abasourdie par le calme des enfants des plus petits comme des plus grand. Aucune dispute entre eux que de l’entraide et du partage.

Chapitre 8 Comment apprendre à un enfant à maîtriser sa colère ?

  • Ne jamais crier sur un enfant quel que soit les circonstances, ce qu’il fait ou ce qu’il dit : JAMAIS

Crier sur enfant, ne fait que lui apprendre à comment crier à son tour. Il suit notre exemple en tout point. A chaque fois qu’on réagit de manière détendue face à un problème, il va lui-même agir de cette manière.

2 éléments sont très importants :

  • Apprendre à réguler notre propre émotion
  • Apprendre à notre enfant comment réguler les siennes

Chapitre 9 Comment cesser d’être en colère contre son enfant ?

Michaeleen nous racontes comment elle gère ça avec Rosy. Elle a mis en pratique ce que lui a enseigner Sally et Maria. Quand l’enfant fait une crise ne rien dire, même pas un « « Qu’est-ce qu’il y a ma chérie ? » rien de rien. Ensuite Il faut prendre ses distances, sortir dans le jardin, sortir de la voiture aller à l’autre bout du parc. S’éloigner du bruit pour éviter de craquer et revenir plus détendu. Comme elle le dit, il faut le voir pour le croire, sans cette expérience en immersion elle n’aurait peut-être jamais suivi ces conseils ou compris comment les mettre en pratique.

  1. Se taire, rester silencieux
  2. Apprendre à ressentir moins de colère et non l’étouffer

Nous devons corriger une chose essentielle : notre perception des enfants.

Dans la culture occidentale, il n’est pas rare d’entendre au sujet des enfants, qu’ils sont manipulateurs, qu’ils nous poussent à bout et testent nos limites.

Chez les inuits, les enfants sont novices et illogiques. Ils partent du principe que les enfants se comporte mal et qu’ils ont besoin des adultes pour adopter le bon comportement et contrôler leurs émotions.

Si un enfant n’écoute pas, c’est qu’il est trop jeune pour comprendre. Il n’est pas mur pour apprendre la leçon. Dolorasa NARTOK

On a tout à fait conscience qu’un enfant de 2 ans de saura pas faire une addition et on ne va pas se mettre en colère pour ça car on va se dire, c’est normal il n’a pas appris. C’est pareil pour tous les autres apprentissages tel que la gestion de ses émotions, c’est normal qu’ils agissent mal c’est à nous de leur apprendre donc aucune raison de se mettre colère.

Pour les Inuits se disputer avec un enfant est stupide est une perte de temps ça revient à se comporter comme un enfant.

TEAM 2. Encourager ne jamais forcer

« Forcer un enfant n’a jamais aidé. Parlez-lui de ses erreurs avec honnêteté. Il finira par apprendre Therasa SIKKUARK, de Kugaaruk 71 ans »

Forcer un enfant à faire ou dire quelque chose ou se comporter d’une certaine manière ne fera qu’augmenter les crises et créer une distance entre vous et vos enfants. Il faut lui donner envie, des outils sont là pour encourager l’enfant. Ces outils seront développés plus tard comme les histoires, le jeu théâtral, les questions, les conséquences et le contact physique.

Recette N°4 Apprendre à ressentir moins de colère envers son enfant.

  • Ne rien dire
  • Prendre de la distance
  • Garder à l’esprit que c’est un être illogique et irrationnel
  • Sur un ton calme expliqué son erreur et les conséquences
  • Lâcher prise, laissez tomber
  • Aidez-vous d’un outil éducatif (voir chapitre suivant)

Chapitre 10 Introduction aux outils éducatifs

  • Outils pour gérer les crises de colère

Outil N°1 : cultiver son calme

Apprendre à l’enfant à gérer ses émotions et faire face aux frustrations et un apprentissage qui doit être enseigner au même titre qu’apprendre à lire, écrire, compter.

Plus un enfant se met en colère, plus l’adulte doit se calmer pour insuffler son apaisement à l’enfant. Par cette pratique, je montre à l’enfant l’exemple. Dans ces moments-là aucun mot n’est à prononcer, le moins d’expression et de geste possible tout cela est trop stimulant. Il faut appréhender l’enfant comme je cite : « Ils s’approchent de l’enfant comme d’un papillon posé sur son épaule. » Les émotions se transmette. Vous devez être le reflet de ce que vous voulez que votre enfant devienne. Avec le temps, l’enfant saura contrôler ses émotions et aura le même calme.

Il faut trouver son « truc » pour arriver à garder son calme et rentrer en apaisement totale même face à des coups et des cris provenant de l’enfant. Cela peut-être s’imaginer dans un endroit paisible, fredonner dans sa tête une chanson calme. Il faut se retrouver dans le même état qu’à la sortie d’un bain chaud, après un massage relaxant… qu’importe la méthode, l’essentiel est de trouver l’apaisement.

Outils N°2 : Toucher l’enfant et chahuter ensemble (le contact physique)

Pour prévenir d’une crise ou en désamorcer une, un simple contact physique peut faire revenir l’enfant au calme. Il faut adapter son geste à la situation, cela peut être frotter son dos, des chatouilles, des bisous, un câlin s’il en a envie. Le portage est également très bénéfique pour apaiser les enfants est cela peut être jusqu’à l’âge de 5 ans en fonction des besoins de contact de l’enfant.

Outils N°3 Cultiver l’émerveillement

Cet outil est comme une baguette magique qui nous fais passer d’un moment d’agacement, de colère où l’on voit tout en noir à soudain voir quelque chose de beaux, d’étonnant et merveilleux.

C’est un travail à faire sur soi autant qu’avec l’enfant. Il faut se reconnecter avec notre environnement pour en voir le meilleur et ressentir la gratitude de ce que l’on voit et ce que l’on vit : observer le travail d’une fourmi, regarder un coucher de soleil, admirer une fleur.

Outil N°4 : Emmener son enfant à l’extérieur.

Quand un enfant devient incontrôlable à la maison, il lui est très bénéfique de lui faire prendre l’air. On l’accompagne avec la plus grande des douceurs vers l’extérieur quelques minutes. On peut aussi le mettre en porte bébé et aller marcher un moment. Dans un espace restreint comme en ville on peut aller sur le balcon prendre l’air et le faire observer ce qui se passe et ainsi allier l’outils de l’émerveillement.

Outils N°5 : Ignorer la crise

Cela se fait par étape et en fonction de l’âge de l’enfant. Il n’est pas question ici d’ignorer les pleurs d’un enfant de 1 an qui est encore trop immature pour se calmer entièrement tout seul, il a encore besoin de pratiquer. Arriver à un certain âge lorsqu’il a suffisamment d’outil pour le faire et qu’il vous a déjà montrer sa faculté à se calmer par lui-même, l’adulte peut ignorer la crise et le laisser seul se calmer.

  • Outils pour gérer les mauvais comportements de tous les jours

Il faut pousser et encourager l’enfant à réfléchir par lui-même durant toute son enfance pour qu’il ait le comportement approprié. Dans ce cas, l’enfant n’est pas en crise mais refuse de faire quelque chose et d’agir comme il le faudrait.

Outil de tous les jours N°1 : Maîtriser le regard-qui-dit-tout

Les inuits maîtrisent très bien les expressions faciles pour se faire comprend avec les enfants mais aussi entre adultes. Un regard-qui-dit-tout vaut beaucoup plus qu’un long discours. Les enfants arrivent très bien à lire les émotions sur le visage de leurs parents. Alors de vous en lancer dans un « Repose ses bonbons, je ne les achèterai pas ! » capté son attention et faite une expression du visage qui en dira long sur ce que vous pensez de ce paquet de bonbons.

Outil de tous les jours N°2 : Le puzzle des conséquences

« Dites-leur quelles sont les conséquences de leur comportement. Dites-leur la vérité » Theresa SIKKUARK

Il est préférable de formuler des phrases affirmatives en évoquant les conséquences de ce que l’enfant est train de faire pour l’obliger à réfléchir à cela. Exemple : plutôt que de dire « Ne lance pas ses cailloux ! », « tu risques de faire mal à quelqu’un en faisant ça ». « Descend de ce mur ! » « J’ai peur que tu tombes du mur et que tu te fasses mal. ». Tout doit être dit dans le calme, autrement cela déclencherait une dispute.

Attention, ce n’est pas parce que vous allez appliquer cet outil que ça va changer du tout au tout. Il y a un temps d’apprentissage mais au moins l’enfant à un axe de réflexion sur ce qu’il est en train de faire.

Outil de tous les jours N°3 : poser des questions

Il est préférable de poser des questions plutôt que de faires des remarques, des accusations, des critiques ou donner des ordres. Cela permet à l’enfant de réfléchir à son comportement et d’agir ou non. L’important est de donner à l’enfant la place à la réflexion. Il n’est pas nécessaire d’attendre une réponse, l’enfant va soit agir tout de suite ou laisser murir la chose avant de revenir vous voir sur le sujet. Exemple : « Qui est en train de m’ignorer ? »  Alors que vous venez de demander à votre enfant quelque chose.

Outil de tous les jours N°4 : Responsabiliser son enfant

Il est nécessaire pour son développement de l’impliquer dans la vie à la maison. Cela réduira ses désobéissances. Il sera très fier que vous lui proposiez des choses à faire plus ou moins importantes selon l’âge, qui va être bénéfique à la famille. Ça peut être mettre de l’eau dans la gamelle du chien pour les plus petits, pour les plus grand, aller faire une course au magasin de proximité. Cela va le responsabiliser. (Voir chapitre 5, étape 2)

Outil de tous les jours N°5 : Agir plus, parler moins

Chez les inuits, ça ne parle pas beaucoup mais ça agit. Un mot, un geste, suffit pour que les enfants suivent le mouvement. Plutôt que de faire des longs discours et des négociations, il est préférable de faire ce qu’on veut que l’enfant fasse pour l’inviter à faire de même. Exemple : « On part faire les courses. » et vous vous diriger faire la sortie, il n’en faudra pas plus pour que l’enfant vous emboîte le pas.

« Moins de paroles crées moins de résistances » Ils ne se lancent pas dans des débats avec les enfants pour leur faire choisir ce qu’ils veulent. Ils agissent pour que les enfants aillent dans leur sens. Nous sommes sans cesse en train de devoir faire des choix. Décider de beaucoup de choses et compliqué pour les enfants. Il faut donc limiter leurs prises de décisions pour leur générer le moins de stress possible.

Outil de tous les jours N°6 : maîtriser l’art de les ignorer

Lorsqu’un enfant à un comportement inapproprié, sollicite votre attention alors que vous êtes en pleine discussion. Il est important de ne porter absolument aucune attention à l’enfant, pas même un « stop » ou « je suis occupé » mais agir comme si l’enfant n’était pas là. Il ne faut pas laisser entrevoir le moindre intérêt pour ce qu’il fait. Quand il verra que son agissement n’apporte rien, il arrêtera.

Recette N°5 : Se faire obéir sans dire un mot

TREMPEZ UN ORTEIL

  • Mauvais comportement : allez ailleurs, ne montrez aucune expression qui pourrait laisser entrevoir que vous avez vu ce qu’il faisait.
  • Gardez le silence : dites-lui que vous voulez un moment de silence avec lui et cessez de parler, il va vous imiter et petit à petit apprécié ces moments de calme.
  • Responsabilisez-le : tensions et agacement se font ressentir, détourner l’attention en lui offrant la possibilité de vous aider. Mettez-le à contribution même sur une toute petite tâche.
  • Récompensez-le avec des responsabilités : Il veut vous suivre sur une activité d’adulte, ok mais il va falloir avoir un comportement de grand et apprenez-lui à bien se comporté dans cet environnement d’adulte.

PLONGEZ

  • Faites des phrases affirmatives ou des questions : En tournant les phrases de cette manière l’enfant va devoir réfléchir aux conséquences de ce qu’il entreprend de faire. Pratiquez également l’expression du visage pour montrer votre désapprobation.
  • Enregistrer un moment de vie avec vos enfants sur votre téléphone. Réécoutez-le pour déterminer ce qui c’est bien et moins bien passé pour pouvoir vous corriger par la suite.
  • L’ignorance : Vous venez de lui signifier que c’était leur d’aller se coucher mais il commence à dire « non ! je ne suis pas fatiguée ! » Gardez une expression du visage neutre, prenez de la distance et diriger vous vers la chambre sans un mot de plus.

Chapitre 11 Outils pour modeler les comportements : Les histoires

Il faut penser à long terme. Ils sont en train de mettre la maison s’en dessus dessous et pour autant il sera contre-productif de s’emporter et d’exigé d’arrêter et de ranger. Il faut garder son sang-froid, quand tout sera redevenu calme, ce sera le moment d’apprendre à l’enfant.

Les enfants sont friands de conte et d’histoire en tout genre avec des fées, des monstres… on peut appliquer cet outil à absolument tout ce qui pose un problème. Inventez que, s’il porte un vêtement trop longtemps des petites bêtes vont se créer et le grignoter ou encore le monstre du frigo qui se réveille avec la chaleur lorsque la porte est ouverte, les lutins voleurs de jouer qui trainent la nuit.

Les parents occidentaux n’aiment pas trop inventer ce genre d’histoire de peur d’effrayer les gens, mais il vaut mieux qu’il craigne un peu le monstre du frigo que ses propres parents qui vont se mettre en colère et le punir.

Adaptez l’histoire à l’enfant, elle ne doit pas nécessairement être effrayante, mais le captiver et lui donner d’agir en fonction de ça.

Recette N°6 : se faire obéir grâce aux histoires

Vous pouvez commencer par raconter des anecdotes d’enfances sur un problème que vous rencontrez avec votre enfant aujourd’hui. Ils aiment beaucoup nous entendre parler de notre vécu, nos expériences et comment nous étions petits.

Appuyer vous sur la science pour imaginer une histoire captivante comme les petites bêtes qui viennent grignoter les dents s’il ne les brosse pas.

Faites parler les objets autour de vous pour faire passer un message à votre enfant, cela va l’amuser et il sera plus à même à faire ce que madame chaussette lui demande.

Chapitre 12 Outils pour modeler les comportements : Le jeu théâtral

C’est une méthode éducative inuits traditionnelles. Michaeleen en apprend beaucoup sur cette méthode lors de sa rencontre avec Myna, une mère de famille issu d’une famille nomade.

Cela consiste à refaire une scène qui s’est déroulé plus tôt, comme un enfant qui tape son parent lors d’une crise. Lorsque tout est redevenue calme, le parent va lui demander de le taper à nouveau. S’il le fait, le parent va mimer les conséquences : « Aïe, ça fait mal ! » puis il continu de lui poser des questions « Tu ne m’aimes pas ? » ou « es-tu un bébé ? » tout ça est fait sous le ton de l’espièglerie et pousse l’enfant à réfléchir à ce 4+

qu’il vient de faire. Cela peut se faire à chaque fois que l’enfant à mal agi, on fait une reconstitution de ce qui s’est passé.

  • S’entraîner à bien se comporter

La pratique est la clef pour que l’enfant change de comportement. Grâce au jeu théâtral il va pouvoir s’entraîner à réparer ses erreurs.

« Si vous vous exercer à ressentir de l’émerveillement ou de la gratitude dans les moments où vous n’êtes pas en colère. Vous serez plus à même de maîtriser votre colère dans les moments sensibles. »

La pratique est essentielle à l’âge où l’enfant apprend à maitriser sa colère. Le jeu théâtral leur permet de réfléchir et de développer la maitrise de soi. Quand un enfant est retissant à faire quelque chose, nous pouvons amener l’enfant sur le terrain du jeu et cela fonctionne jusqu’à l’adolescence.

  • Transformer la discipline en jeu

Cet outil est trop souvent oublié est pourtant il est très puissant. Faire un jeu détend tout de suite et permet de faire oublier une dispute.

Recette N°7 : Se faire obéir grâce au jeu théâtral

Cet apprentissage doit se faire dans le plus grand des calmes, veillez à ce que vous en votre enfant soyez le plus détendu possible.

Votre voix doit être tranquille, il faut que l’enfant sache qu’il peut tout essayer sans se faire réprimander derrière.

Faire un spectacle de marionnette pour refaire une scène qui a eu lieux et qui a posé problème. En revanche, ne choisissez ni lui ni vous dans les personnages.

Evoquez avec votre enfant, un problème que vous rencontrez régulièrement ensemble comme le moment de s’habiller le matin. Vous incarnez l’enfant et lui le parent puis rejouer la scène. De cette manière il va voir ce qu’il fait en vous regardant jouer. Le but ici est de rire, vous pouvez exagère et délirer complétement.

Partie 4. La santé chez les Hazda

TEAM : A comme autonomie

Chapitre 13 Comment nos ancêtres éduquaient les enfants ?

Nous descendons tous des chasseurs cueilleurs africains. Les Hazda ont la particularité de ne pas avoir changé leur mode vie depuis des siècles et ce, par choix. Car il considère que c’est la meilleure manière de faire et qu’il n’y a pas de raison de changer.

Cette immersion va être pour Michaeleen et Rosy une occasion de voir comment nos ancêtres éduquait leur enfant.

Arriver en Tanzanie chez les Hazda, Michaeleen et Rosy partent suivre les hommes à la chasse. Elle met Rosy sur son dos pour pouvoir courir derrière eux. Cela devient vite épuisant. Son interprète lui conseil de la laisser marcher. Elle prend la main de Rosy et l’aide et passer les obstacles, à grimper, baissé sa tête. Mais ce n’est pas beaucoup plus efficace. Son interprète intervint et lui dit de laissé sa fille marcher devant et de la suivre. Michaeleen n’est pas convaincu que sa fille s’en sortira mais à sa grande surprise Rosy avance en toute autonomie et parvient sans mal à suivre le groupe sans l’aide de sa mère.

Chapitre 14 Les enfants les plus confiants du monde

Michaeleen et Rosy font la rencontre de Belie, une petite fille de 6 ans qui se montre extrêmement prévenante avec les plus petit qu’elle et très dégourdie. Elle s’occupe d’eux comme de ses propres enfants. Elle participe à toutes les sorties des femmes, même les plus compliquées comme aller cherche de l’eau à 3km. Belie ne se contente pas d’observer et de participer, elle prend des initiatives parfois dangereuses aux yeux de Michaeleen mais qui sont très bénéfique pour le camp.

Elle est curieuse de savoir comment cette petite fille de seulement 6 ans a été élevé pour être aussi confiante.

TEAM 3. Un antidote ancestral contre le stress et l’anxiété

Chez les Hazda, les enfants prennent leur propre décision, ils sont autonomes. Dans leur culture, contrôler ce que fait quelqu’un et quelque chose de nuisible. En revanche, les enfants ne sont pas livrés à eux même, ils ont toujours quelqu’un qui veille sur eux et les observe à distance. « Laisse ton enfant faire ce qu’il veut, tu n’es pas à ta place. Laisse-le vivre ».

Réduire les ordres au strict nécessaire. Seulement pour des choses qui sont nécessaire tel que : « Ramène-moi de l’eau. » « Tiens-moi la porte ».

Il ne faut pas confondre autonomie et indépendance. Un enfant autonome est capable de faire des choses pour lui et pour la famille. Il est capable de vous aider sans que vous ayez à le guider et lui donner des ordres. Un enfant indépendant, saura faire des choses pour lui mais ne va pas forcément aider sa famille à faire quoi que ce soit, c’est un électron libre.

Ce que l’autoritarisme/les demandes perpétuelles enseignent à l’enfant :

Je lui donne des occasions de pratiquer la dépendance + Je montre l’exemple de l’autoritarisme par des demandes incessantes = L’enfant apprend à être autoritaire.

Pour faire travailler l’autonomie de nos enfants, il faut :

  • Se limiter à 3 demandes par heure.
  • Avant de lui faire une demande, se demander si c’est vraiment nécessaire
  • Réserver les demandes pour des choses qui vont lui apprendre la serviabilité, la générosité et ainsi le rapprocher de la famille

Les responsabilités envers autrui

Chez les hazda les enfants sont libres d’aller où ils veulent, la contrepartie, c’est qu’ils aident au camp quand c’est nécessaire, qu’ils veillent sur les plus petits et qu’ils profitent de leur escapade pour ramener nourriture, bois…

Quel que soit l’âge de l’enfant, il peut apporter sa contribution : ramener un bol, tenir quelque chose, ranger une assiette. Petit a petit il apportera son aide par lui-même.

Offrir à un enfant plus d’autonomie, réduit le stress chez l’enfant. Un enfant autonome évoluera mieux que les autres et sera mieux armé à l’âge adulte.

Recette N°8 : Stimuler la confiance en soi et l’autonomie

TREMPEZ UN ORTEIL

Grâce à un minuteur régler par 3 tranches de 20 min, veillez à ne donner qu’une directive orale à votre enfant chaque 20 minutes. Vous pouvez l’inciter à faire quelque chose sans avoir à le formuler. Si vous êtes dans la cuisine en train de remplir le lave-vaisselle et vous lui tendez une assiette sale il va surement comprendre de lui-même qu’il faut la mettre dans le lave-vaisselle.

Vous observez moins de stress chez vous et par conséquent chez votre enfant. Il va se sentir inclus et utile au foyer par votre geste et pas guider comme un pion par vos ordres.

Laissez parler votre enfant lorsqu’on lui pose une question directement quitte à ce qu’il passe pour un enfant mal poli, il finira par se débloquer quand il observera que vous ne parlez pas à sa place. Incitez-le, sans le forcer et le brusquer, pour passer commande au restaurant, payer dans un magasin…

BARBOTTEZ

Les enfants sont attirés par les interdits et surtout par ce que font les adultes, lâchez du leste et laissez-le utiliser ce couteau pour couper une banane. Montrez-lui les zones où il pourrait se blesser (cuisinière, cheminée…) Plus il va se familiariser avec ses objets qu’on juge trop dangereux, mieux il saura les manier. Vous pouvez commencer par un couteau émousser pour éviter les blessures. De cette manière, vous pourrez ainsi le regarder l’utiliser sans stress et il sera ravie.

PLONGEZ

Faites des lieux que vous fréquenter régulièrement (aire de jeux, place du village, votre jardin et votre quartier) des endroits où ils peuvent être en toute autonomie. Allez à la rencontre des voisins, des commerçants pour présenter les enfants et ainsi lorsqu’ils seront en autonomie, ils auront malgré tout, des personnes qui garderont un œil.

Chapitre 15 Un antidote ancestral contre la dépression

Le soutien social et primordial lors de l’arrivée d’un bébé dans la famille. Dans de nombreuses cultures, telle que les hazda, les mères sont accompagnées, épaulées, aidées à toute heure du jour et de la nuit. Elle se soutiennent les unes les autres et au lieu d’être isolées (comme nous le sommes bien souvent dans la culture occidentale) elles partagent ensemble le travail que demande un nourrisson. C’est toute une famille qui s’occupe d’un bébé et non juste le père et la mère.

Ne craignez donc pas de demander du soutiens, hébergés si vous le pouvez quelqu’un qui pourra vous aider. Vous n’êtes pas une mauvaise mère si vous ne voyez pas le jour et que vous sentez la déprime vous gagner. Vous êtes simplement dans une culture qui nous a éloignez les uns des autres et qui n’est pas adapter pour faire évoluer un bébé dans des conditions optimales. Seul ou a deux il est très compliqué de gérer un bébé qui n’a aucune autonomie, gérer la maison, les courses, les repas et avoir une vie sociale épanouie.

La dépression post partum et une maladie très occidentale.

Recette N°9 Bâtir un soutien émotionnel pour toute la famille (et souffler un peu)

Il est important d’être entouré par des personnes de confiance. Vous pouvez solliciter la famille, cela permet de renforcer les liens entre eux et les enfants. Vous pouvez vous rapprocher des gens de votre quartier, d’autant plus s’il y a d’autres enfants mais pas seulement. Si vous êtes dans un quartier avec des personnes plus âgées, ils se font un plaisir de voir des enfants et de faire des jeux avec eux. Invitez-les pour nouer des liens et pour que les enfants fassent leur connaissance. Entretenez le lien en incitant les enfants à leur rapporter des petits présents fait par leurs mains, des gâteaux fait maison, c’est toujours apprécié. Plus ça va aller et plus vous serez à l’aise à l’idée que vos enfants vont et viennent d’une maison à l’autre.

Partie 5. Parentalité à l’occidentale 2.0

  TEAM 4. Un nouveau paradigme pour les parents occidentaux

Moins nous sollicitons nos enfants, en leur donnant des ordres et en voulant contrôler et gérer tout ce qu’ils font, moins ils nous solliciteront en retour. Il est nécessaire de lâcher prise et de laisser les enfants décider de leur programme. Le parent intervient en cas de danger ou pour apprendre la serviabilité et le partage tout en montrant l’exemple. Vaquez à vos occupations d’adulte et incluez-le si le souhaites. N’écartez aucune de ses demandes aussi loufoques soit-elle. Il va s’impliquer dans la réalisation de celle-ci et si ce n’est pas faisable il s’en rendra compte par lui-même (conséquences naturelle).

Chapitre 16 Le sommeil

Notre mode de vie occidentale nous impose un rythme de sommeil dû au fait que nous devons nous lever à une heure précise pour aller au travail. Dans notre culture et à une notre époque pour la nôtre, les nuit sont entrecoupées. Et notre métabolisme et prévu pour dormir par tranche de quelques heures mais pas nécessairement 8h ou 10h d’affiler. Il n’est pas rare que le couché des enfants soit problématique.

A chaque fois que vous voulez coucher votre enfant, il se peut que se soit la java, ce qui fait monter le stress chez vous et chez votre enfant. Vous avez dû remarquer par vous-même que rien ne marche, ni routine, ni de crier ou de menacé ou si les cris et les menaces fonctionne, votre enfant pleur dans son lit et ce moment n’est agréable pour personne.

Chez les Inuits, Michaeleen a pu observer une fois, une petite fille de 2 ans arrêter son activité pour aller se coucher d’elle-même. Elle a donc appliqué la méthode TEAM pour arriver à coucher Rosy dans le calme.

Au bout de 10 nuits, Rosy est allée se coucher d’elle-même sans rien demander à personne.

Etape N°1 : Montrer l’exemple

Dite à votre enfant que vous êtes fatigués et commencer à vous préparer pour aller au lit puis, allonger vous sur son lit pour lire

Etape N°2 : Exprimer sa reconnaissance

Quand l’enfant vient près de vous, montrer lui une attention positive accompagner de paroles calme et de geste doux.

Etape N°3 : Lui permettre de pratiquer

Une fois l’enfant prêt à se coucher, resté près de lui pour l’apaiser et lui dire que le corps et l’esprit doit se reposer, sans jamais forcer.

T : Se coucher ensemble

E : Encourager plutôt que forcer

A : L’enfant décide seul du moment où il va se coucher

M : Ne pas contrôler le comportement mais l’aider à acquérir une compétence

 

Mon avis

J’ai dévoré le livre ! Au début, j’étais décourager par la longueur mais en fait il se lit très bien. De plus ce qu’on apprend dedans et juste inattendu. J’ai complètement remis en question l’éducation que je donne à mes enfants. On suit cette mère de famille débordée avec sa petite Rosy et on a envie de savoir comment elle est parvenue à mettre en place l’éducation maya inuit et hazda chez elle à San Francisco. Je recommande à tous les parents futurs parent grand parents et tout ce qui ont des enfants dans leur entourage de lire ce livre et d’appliquer tout ce qu’elle recommande. J’ai pu observer chez ma plus grande fille des changement immédiats, c’est très encourageant pour la suite.

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